Nous voici dans la salle mal éclairée ; observons un peu le public. Le principal étonnement qu'éprouverait le spectateur d'aujourd'hui serait de voir, au moins après le lever du rideau, un certain nombre de spectateurs installés assis sur des chaises de paille, sur la scène elle-même.
Il s'agit de personnages de qualité, petits marquis enrubannés, habillés de soie, qui font contraste avec le reste du public.
Certes, des loges somptueuses accueillent les privilégiés; mais si nous nous mêlons au public du parterre, qui, rappelons-le, restait debout, nous trouverons des désœuvrés, valets, pages, mousquetaires, artisans, étudiants et commis de boutique dont beaucoup se faufilaient, profitant de l'affluence à l'entrée, pour pénétrer dans la salle sans payer.
Ce public populaire, effervescent, plus intéressé par la farce que par la noble tragédie, s'interpellait, criblait les autres spectateurs de quolibets et créait parfois de véritables bagarres, exigeant l'intervention des hommes du guet. Souvent, il entreprenait des parties de cartes ou de dés. Dès que le rideau se lève, c'est au parterre que naît le "brouhaha", applaudissements déchaînés ou sifflets.
C'est pourtant au jugement de ce parterre que Molière déclare faire confiance, car, mieux que les doctes ou les mondains des loges et des galeries, il représente pour lui le bons sens populaire.
Il s'agit de personnages de qualité, petits marquis enrubannés, habillés de soie, qui font contraste avec le reste du public.
Certes, des loges somptueuses accueillent les privilégiés; mais si nous nous mêlons au public du parterre, qui, rappelons-le, restait debout, nous trouverons des désœuvrés, valets, pages, mousquetaires, artisans, étudiants et commis de boutique dont beaucoup se faufilaient, profitant de l'affluence à l'entrée, pour pénétrer dans la salle sans payer.
Ce public populaire, effervescent, plus intéressé par la farce que par la noble tragédie, s'interpellait, criblait les autres spectateurs de quolibets et créait parfois de véritables bagarres, exigeant l'intervention des hommes du guet. Souvent, il entreprenait des parties de cartes ou de dés. Dès que le rideau se lève, c'est au parterre que naît le "brouhaha", applaudissements déchaînés ou sifflets.
C'est pourtant au jugement de ce parterre que Molière déclare faire confiance, car, mieux que les doctes ou les mondains des loges et des galeries, il représente pour lui le bons sens populaire.
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